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L’APEC, Association Pour l’Emploi des Cadres, indique que les rémunérations annuelles brutes (fixe + variable) proposées en 2025 dans les offres d’emploi pour le poste d’acheteur sont comprises, pour 80 % d’entre elles, entre 35 k€ et 53 k€, avec une moyenne se situant à 44 k€.
Ces chiffres offrent un aperçu global du marché, mais ils ne reflètent pas les nombreuses exceptions et variations qui existent. En effet, certains professionnels parviennent à dépasser ces seuils standards et à obtenir des rémunérations nettement plus élevées, atteignant 75 k€ à 80 k€ par an, voire davantage dans certaines configurations spécifiques. Ces cas ne sont pas simplement le fruit du hasard, mais le résultat de multiples facteurs stratégiques qui influencent la valeur perçue d’un acheteur sur le marché du travail.
Examinons 10 points clés pour un acheteur.
1. La formation
Un critère déterminant pour devenir Acheteur
2. La valorisation du portefeuille achats
Un levier majeur pour une rémunération élevée
3. La position dans le processus achats
Un impact direct sur la rémunération
4. La localisation géographique
Un facteur déterminant dans le salaire
5. La maîtrise des langues étrangères
Un atout décisif pour les acheteurs
6. Le type de contrat
Salarié, Intérim ou Freelance ?
7. Attention à la surspécialisation
Un facteur limitant pour la mobilité de carrière
8. Des expériences courtes
Opportunité ou frein à l’évolution de carrière ?
9. Être visible pour être chassé
Maximiser ses chances d’attirer les recruteurs
10. Rédaction du CV
Maximiser son impact et éviter les pièges
1. La formation : Un critère déterminant pour devenir Acheteur
En France, et plus particulièrement à la différence du monde anglo-saxon où l’expérience peut primer sur les diplômes, le ticket d’entrée permettant d’intégrer un département achats au sein d’une entreprise repose avant tout sur l’obtention d’une formation spécifique aux achats. L’obtention d’un Master 2 achats est aujourd’hui fortement plébiscitée par les recruteurs, qui y voient une garantie de compétences techniques et stratégiques essentielles à la fonction.
◆ Pourquoi cette exigence académique ?
Le métier d’acheteur implique une grande diversité de compétences. Dans un environnement international et concurrentiel, les entreprises recherchent des profils qualifiés maîtrisant les différentes étapes du processus achats et donc capables de segmenter et cartographier leur portefeuille, comprendre des besoins émis par un demandeur et rédiger si-besoin des cahiers des charges, réaliser méthodiquement un sourcing fournisseurs, élaborer et piloter des stratégies d’achats après étude des risques et opportunités et mise en œuvre d’outil de marketing achats, analyser la compétitivité du marché à travers le lancement d’appels d’offres, l’analyse des offres et la négociation. Cela passe aussi par la capacité à sélectionner objectivement un ou des partenaires, puis contractualiser l’accord obtenu et enfin évaluer la relation et mettre en place des plans de progrès si nécessaire. Aussi savoir analyser la santé financière d’un fournisseur ou encore maîtriser les enjeux de la logistique internationale sont tes points très appréciés dans la fonction achats.
C’est bien là tout l’enjeux des formations de type master achats.
◆ Les formations achats les plus reconnues
De nombreuses écoles ont conçu des programmes spécifiques aux achats, qui sont aujourd’hui largement reconnus par les entreprises pour leur qualité et leur pertinence. Voici quelques-uns des Masters et MBA les plus plébiscités par les recruteurs :
- Le Master 2 DESMA Management Stratégique des Achats – Grenoble IAE – INP, UGA
- Le MAI – Management des Achats Internationaux et Innovation – KEDGE Business School
- Le Master Management des Achats – iaelyon School of Management
- Le Mastère Spécialisé Manager de la Stratégie et de la Performance Achats (MS) – Grenoble École de Management
- Le Mastère Spécialisé® Management Global des Achats et de la Supply Chain – Audencia
- Le MS Manager Achats et Supply Chain – TBS Education
- Le MBA Manager des Achats – De Vinci Executive Education
- Le Mastère Spécialisé® Gestion Achats Internationaux & Supply Chain (GAISC) – ESSEC Business School
- Le MBA Manager Achats et Supply Chain – ESAP – École Supérieure des Acheteurs Professionnels
Chacune de ces formations apporte une expertise spécifique, certaines étant axées sur l’innovation et la gestion internationale, tandis que d’autres mettent l’accent sur la dimension stratégique des achats.
◆ L’atout de la double formation Ingénieur + Achats
Bien que les acheteurs n’aient pas vocation à être des techniciens des produits ou services qu’ils achètent, certains profils ayant une double formation Ingénieur + Master Achats sont très appréciés des entreprises industrielles.
Pourquoi ?
- ✅ Ils rassurent les recruteurs en démontrant une compréhension approfondie des spécifications techniques des produits.
- ✅ Ils sont capables de challenger davantage les demandes internes, qu’elles proviennent des bureaux d’études, des méthodes, de la production ou encore de la maintenance.
- ✅ Ils ont une meilleure capacité à négocier, car ils comprennent comment les fournisseurs valorisent les composantes techniques dans leurs offres.
- ✅ Leur profil leur permet d’apporter un regard plus analytique et stratégique sur les coûts, les optimisations possibles et les marges de négociation.
Ainsi, dans les secteurs industriels comme l’aéronautique, l’automobile ou l’énergie, un acheteur ayant cette double compétence peut prétendre à des rémunérations supérieures et à une progression plus rapide dans sa carrière.
◆ Le rôle de l’intelligence artificielle dans le recrutement des acheteurs
De plus en plus d’entreprises et de cabinets de recrutement confient la lecture et le tri des candidatures à des logiciels ou à des outils d’intelligence artificielle (IA).
Pourquoi ce recours aux algorithmes ?
Le recrutement peut être extrêmement chronophage, surtout lorsque les entreprises reçoivent plusieurs centaines de candidatures pour un même poste. Dans des secteurs à forte demande, comme les achats en région parisienne, certaines offres attirent une quantité importante de profils, dont certains sans réelle adéquation avec le poste.
Face à cette avalanche de CV, les recruteurs programment des filtres automatisés, qui analysent les mots-clés et les critères de sélection, notamment :
- La formation et les diplômes (ex. : Master Achats.).
- Les expériences professionnelles pertinentes.
- Les compétences techniques et logiciels spécifiques.
Cependant, ces filtres éliminent parfois de bons candidats, en raison d’un paramétrage trop strict. Par exemple, l’absence de mention explicite d’un diplôme convoité sur un CV peut conduire à l’exclusion d’un profil pourtant qualifié.
Les tentatives de contournement
Certains candidats, conscients de ces limitations algorithmiques, essaient d’insérer des mots-clés invisibles (en blanc sur fond blanc) dans leur CV pour éviter d’être écartés par les logiciels de tri automatique.
❌ Une telle stratégie est à éviter absolument, car elle peut être repérée et considérée comme une manipulation, nuisant à la crédibilité du candidat.
◆ Que faire si l’on n’a pas le diplôme requis ?
Vous avez arrêté vos études après un BTS ou une licence, mais vous avez 20 à 25 années d’expérience solide dans les achats ? Il est probable que vous soyez écarté par certains filtres automatisés, malgré vos compétences avérées.
La VAE, une solution pour valoriser l’expérience
Si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas reprendre une formation complète, la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est une alternative intelligente pour officialiser vos compétences. Elle permet :
- D’obtenir une reconnaissance officielle sans avoir à suivre un cursus universitaire complet.
- De renforcer son attractivité auprès des recruteurs qui exigent un diplôme.
- D’accéder à de meilleures opportunités professionnelles, en alignant son profil aux critères des entreprises.
La VAE représente donc un excellent moyen d’optimiser sa carrière, en adaptant son expérience aux attentes du marché, sans devoir suivre plusieurs années d’études.
2. La valorisation du portefeuille achats : Un levier majeur pour une rémunération élevée
Dans le domaine des achats, la taille du portefeuille géré est l’un des facteurs déterminants en matière de rémunération. Plus un acheteur est responsable d’un volume d’achats conséquent, plus son impact sur la rentabilité de l’entreprise est important, et donc, plus son salaire est susceptible d’être élevé.
◆ Pourquoi la taille du portefeuille achats influence-t-elle le salaire ?
La gestion d’un budget achats implique une prise de décision stratégique qui peut influencer directement les coûts de production, la compétitivité de l’entreprise et sa marge bénéficiaire. Un acheteur qui négocie des contrats à plusieurs dizaines voire centaines de millions d’euros apporte une valeur ajoutée significative et peut donc prétendre à une rémunération nettement supérieure à un acheteur gérant des volumes modestes.
◆ L’influence du secteur d’activité sur la valorisation du portefeuille
Tous les secteurs ne présentent pas les mêmes opportunités en matière de taille de portefeuille et donc de rémunération.
- 💰 Industrie automobile et aéronautique → Très gros budgets d’achats (matériaux, sous-traitance, R&D) = salaires attractifs
- 💰 Énergie et pétrole → Contrats internationaux et investissements colossaux = rémunérations élevées
- 💰 Grande distribution → Volume d’achats important mais marges plus réduites = salaires variables
- 💰 Santé et pharmacie → Achats stratégiques sous réglementation stricte = bonne rémunération
- 💰 Fonction publique et collectivités → Budgets souvent limités = salaires globalement inférieurs au privé.
◆ Comment optimiser la valorisation du portefeuille achats pour maximiser sa rémunération ?
Les acheteurs qui veulent atteindre une rémunération supérieure peuvent agir sur plusieurs leviers pour élargir leur portefeuille et renforcer leur position stratégique :
- Négocier des contrats internationaux, qui impliquent des volumes plus importants et des enjeux financiers plus complexes.
- Se spécialiser sur des achats stratégiques (matières premières critiques, équipements industriels, prestations à forte valeur ajoutée).
- Intégrer des entreprises où les budgets achats sont plus conséquents et où l’impact des décisions est majeur.
- Passer d’un rôle d’acheteur opérationnel à un rôle stratégique en développant une vision globale et une capacité à optimiser les coûts à grande échelle.
3. Votre position dans le processus achats : Un impact direct sur la rémunération
Le positionnement d’un acheteur au sein du processus achats joue un rôle clé dans la définition de sa rémunération. Tous les acheteurs n’ont pas le même niveau de responsabilité, ni le même degré d’impact sur la rentabilité de l’entreprise.
Il existe une réelle distinction entre un acheteur multisites en central, qui gère des stratégies d’achats à grande échelle, et un acheteur-approvisionneur site, qui est souvent plus orienté vers la gestion quotidienne des flux et des commandes. Cette différence influence directement les perspectives d’évolution et les niveaux de rémunération.
◆ Acheteur multisites vs. acheteur-approvisionneur : Qui est le mieux valorisé ?
✅ Acheteur multisites en central
- Responsable de la négociation de contrats globaux qui impactent plusieurs sites.
- Gère des volumes d’achats plus importants, avec des fournisseurs internationaux.
- Intervient sur des stratégies d’optimisation des coûts, contribuant directement aux gains financiers de l’entreprise.
- Profite d’une rémunération plus élevée, en raison de son rôle stratégique.
⚠️ Acheteur site
- Gère les achats pour un site unique, souvent avec un périmètre restreint.
- Son rôle est très opérationnel, il doit assurer le lien entre les contrats négociés en central et les besoins locaux.
- S’il gère en plus la partie approvisionnement, alors il va probablement passer 70 à 80 % de son temps sur ces sujets, ce qui limite son impact sur les gains achats.
- Sa rémunération est souvent inférieure à celle d’un acheteur stratégique, car il est perçu comme un exécutant plutôt qu’un décideur en négociation.
◆ Pourquoi les acheteurs « Source to Contract » sont-ils mieux rémunérés ?
Le concept de « Source to Contract » regroupe l’ensemble des étapes du processus achats stratégique, allant de la cartographie du besoin à la contractualisation des fournisseurs.
Les acheteurs spécialisés sur ce périmètre :
- ✅ Interviennent dès la phase d’analyse des besoins, et ont une vue globale sur le marché fournisseur, ce qui leur permet d’avoir un rôle clé dans la stratégie de l’entreprise.
- ✅ Maîtrisent les appels d’offres, la négociation et la sélection des fournisseurs, ce qui impacte directement les coûts et la compétitivité.
- ✅ Élaborent des contrats qui garantissent la rentabilité des achats, évitant par exemple des hausses de prix imprévues, et sécurisent les conditions commerciales.
Ces profils sont généralement mieux rémunérés, car ils apportent une plus grande valeur ajoutée à l’entreprise.
◆ Comment évoluer vers un poste plus stratégique ?
Si un acheteur-approvisionneur souhaite augmenter sa rémunération et évoluer vers un rôle stratégique, plusieurs actions peuvent être mises en place :
- ✅ Développer des compétences en négociation et gestion des contrats.
- ✅ Se former à la gestion globale des achats via des certifications ou des diplômes spécialisés.
- ✅ Se positionner sur des familles d’achats à forte valeur ajoutée, comme les achats techniques ou les services complexes.
- ✅ Obtenir une mobilité vers un poste d’acheteur central, pour travailler sur des stratégies plus larges.
4. La localisation géographique : Un facteur déterminant dans le salaire des acheteurs
La rémunération des acheteurs varie significativement en fonction de leur localisation géographique. Comme pour de nombreux autres métiers, les offres proposées dans les grandes métropoles urbaines sont bien plus élevées que celles en région rurale ou dans des villes moyennes.
Cette disparité est liée à plusieurs facteurs clés :
- ✅ Coût de la vie : Les grandes villes ont des loyers plus élevés, un coût de la vie plus important, et les employeurs ajustent généralement les salaires en conséquence.
- ✅ Dynamisme économique : Les entreprises implantées dans les métropoles sont souvent plus grandes, avec des budgets achats plus conséquents, ce qui permet d’offrir une rémunération supérieure.
- ✅ Rotation rapide des talents : Les acheteurs en milieu urbain changent fréquemment d’entreprise pour progresser, ce qui pousse les employeurs à améliorer leurs offres pour retenir les meilleurs profils.
- ✅ Présence des sièges sociaux des grandes entreprises : Les grandes métropoles abritent les sièges de groupes internationaux, où se trouvent les services achats centraux qui gèrent les négociations à grande échelle et les contrats multisites. Cela nous renvoie au point vu précédemment : les acheteurs travaillant en central sur des stratégies « Source to Contract » sont mieux valorisés que ceux se concentrant sur des achats locaux plus opérationnels.
◆ L’impact des zones rurales et des villes moyennes
Dans les zones moins attractives, la rémunération des acheteurs est généralement inférieure, et les entreprises doivent parfois mettre en place des incitations pour convaincre les candidats de s’installer dans un endroit isolé.
- 💼 Primes à l’installation : Certaines entreprises, situées en province ou dans des zones éloignées, offrent une rémunération légèrement augmentée pour compenser les difficultés liées à l’emploi du conjoint ou à la qualité de vie locale.
- 💼 Stabilité et longévité : Contrairement aux grandes villes où les acheteurs changent souvent de poste, en province, les entreprises recherchent davantage des profils qui s’inscrivent dans la durée, ce qui peut parfois limiter les négociations salariales.
◆ Les opportunités en Outre-mer : Une rémunération plus avantageuse
Bien que rares, certaines offres d’acheteurs dans les belles entreprises en Outre-Mer proposent une rémunération comparable à celle de la région parisienne.
Pourquoi ?
- ✅ Prise en compte du coût de la vie élevé : À La Réunion, en Martinique ou en Guadeloupe, le coût des produits importés impacte fortement le pouvoir d’achat, justifiant une rémunération adaptée.
- ✅ Moindre disponibilité des talents qualifiés : Les acheteurs expérimentés étant moins nombreux, les entreprises doivent mieux payer pour attirer et conserver leurs employés.
Les postes en Outre-Mer sont donc une opportunité intéressante pour ceux qui cherchent une expérience unique, tout en profitant d’un salaire compétitif.
◆ L’option de l’expatriation : Vers des salaires hors norme
Enfin, certains acheteurs choisissent de partir à l’étranger pour bénéficier de salaires bien plus élevés.
- 🌍 Suisse, Luxembourg, Singapour → Zones offrant une rémunération largement supérieure, grâce à une économie forte et une fiscalité avantageuse.
- 🌍 Dubaï et Moyen-Orient → Expatriation avec des packages très attractifs, incluant parfois des primes logement et des avantages fiscaux.
- 🌍 États-Unis et Canada → Opportunités en multinationales, où les achats stratégiques sont hautement valorisés.
L’expatriation est donc un levier puissant pour maximiser sa rémunération, mais elle implique des ajustements personnels et professionnels (visa, adaptation culturelle, coût de la vie local).
5. La maîtrise des langues étrangères : Un atout décisif pour les acheteurs
Dans un contexte économique mondialisé, la maîtrise des langues étrangères est devenue un levier stratégique pour les acheteurs souhaitant optimiser leurs relations avec les fournisseurs et élargir leurs opportunités professionnelles.
◆ L’anglais : Une compétence indispensable
L’anglais est aujourd’hui un prérequis incontournable dans le métier d’acheteur. Pourquoi ?
- ✅ Langue des affaires : La majorité des contrats internationaux, des appels d’offres et des négociations sont rédigés en anglais.
- ✅ Communication avec les fournisseurs : Les partenaires commerciaux sont souvent basés à l’étranger, et l’anglais permet de fluidifier les échanges.
- ✅ Accès aux opportunités : Les entreprises recherchent systématiquement des acheteurs capables de travailler sur un périmètre global, ce qui fait de l’anglais une compétence obligatoire pour espérer évoluer dans des postes à responsabilité.
◆ Maîtriser une langue supplémentaire : Un véritable bonus
Si l’anglais est le standard, maîtriser une deuxième ou une troisième langue représente un atout considérable. Un manager sera particulièrement sensible à l’ajout de compétences linguistiques dans son équipe achats, car cela accroît la flexibilité et l’efficacité dans les relations fournisseurs.
Pourquoi apprendre d’autres langues ?
- ✅ Sourcing facilité : Dans certains pays, les fournisseurs préfèrent échanger dans leur langue maternelle, ce qui permet de créer un lien de confiance et d’obtenir de meilleures conditions commerciales.
- ✅ Optimisation des négociations : Comprendre les subtilités culturelles et linguistiques permet d’adapter son approche et d’éviter les malentendus qui pourraient impacter les prix ou les délais de livraison.
- ✅ Valorisation professionnelle : Un acheteur maîtrisant chinois, allemand, espagnol, arabe ou russe sera plus attractif sur le marché de l’emploi, car il peut intervenir sur des zones stratégiques.
Quelles langues sont les plus valorisées ?
- 💬 Le Chinois (Mandarin) : Essentiel pour négocier avec les fabricants asiatiques, qui dominent les marchés industriels, électroniques et textiles.
- 💬 L’Allemand : Fortement apprécié dans l’industrie automobile, l’ingénierie et la machinerie, où de nombreux fournisseurs sont basés en Allemagne ou en Autriche.
- 💬 L’Espagnol : Utile pour les échanges avec l’Amérique latine, où la production de matières premières et de produits agricoles est majeure.
- 💬 L’Arabe : Stratégiquement intéressant pour les marchés du pétrole, de la construction et des grands projets industriels au Moyen-Orient.
- 💬 Le Japonais : Un avantage dans les industries technologiques et mécaniques, où les fournisseurs japonais sont des acteurs incontournables.
◆ Comment valoriser ses compétences linguistiques ?
- 📌 Mentionner ses langues sur son CV et LinkedIn, avec un niveau précis (B2, C1, natif, etc.).
- 📌 Participer à des formations et certifications linguistiques, qui offrent une reconnaissance officielle des compétences acquises.
- 📌 Mettre en avant son expertise linguistique en entretien, en démontrant comment elle a permis d’améliorer une négociation ou un sourcing fournisseur.
- 📌 Pratiquer activement en participant à des réunions internationales ou en échangeant directement avec des fournisseurs étrangers.

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6. Le type de contrat : Salarié, Intérim ou Freelance ?
Lorsqu’il s’agit de rémunération, le choix du contrat peut avoir un impact majeur sur les revenus perçus par un acheteur. Si le CDI reste la norme, offrant stabilité et sécurité notamment pour des projets tels que l’acquisition d’un bien immobilier, ce n’est pas toujours l’option la plus avantageuse en termes de rémunération.
Dans certains cas, l’intérim et le freelance permettent de maximiser ses revenus, en se basant sur les tarifs que les entreprises sont prêtes à payer pour des acheteurs expérimentés.
◆ Le CDI : Sécurité mais rémunération plafonnée
💼 Les avantages :
- ✅ Contrat stable, offrant sécurité de l’emploi et protections sociales.
- ✅ Accès facilité au crédit bancaire grâce à la régularité des revenus.
- ✅ Évolution progressive avec des augmentations annuelles et des bonus éventuels.
⚠️ Les limites :
- ❌ Rémunération souvent figée selon une grille salariale stricte.
- ❌ Moins de flexibilité dans la négociation du salaire.
- ❌ Difficulté à obtenir des hausses rapides malgré des performances exceptionnelles.
◆ L’intérim ou consulting : Une facturation supérieure au salaire brut
Dans certaines situations critiques, les entreprises font appel à des sociétés d’intérim ou de consulting pour embaucher un acheteur expérimenté. Leur besoin étant urgent et stratégique, elles sont prêtes à payer bien plus que le salaire habituel pour ces missions.
📊 Le mécanisme financier :
- Une société d’intérim facture un acheteur cadre avec un coefficient moyen de 2,2.
- Pour un profil expérimenté habituellement rémunéré à 65 000 € brut annuel (soit 92 000 € en coût entreprise avec les charges patronales), l’entreprise cliente accepte donc de payer 143 000 € sur une année complète.
- Ce montant inclut la marge de la société d’intérim, qui sert à couvrir les charges patronales du salaire de l’acheteur, ses frais administratifs et sa commission.
Cette donnée amène certains acheteurs à reconsidérer leur statut et à s’orienter vers le travail en freelance, où ils peuvent eux-mêmes fixer leurs tarifs.
◆ Le Freelance : Un calcul de tarification plus avantageux pour l’acheteur
- 📌 Les acheteurs expérimentés, conscients de leur valeur marchande, réalisent que s’ils passent en freelance, ils peuvent aligner leurs tarifs sur ceux facturés en intérim ou consulting.
- 📌 Ils adoptent une base annuelle équivalente.
📊 Exemple de calcul :
- 143 000 € / 10,5 mois (6 semaines de congés et intermission) = 13 600 € de facturation mensuelle.
- 13 600 € / 21 jours ouvrés = 650 € par jour de mission.
✅ Avantages du Freelance :
- Rémunération optimisée, bien supérieure à celle d’un CDI.
- Cotisations réduites (statut indépendant à environ ⅓ du montant facturé).
- Flexibilité sur le choix des missions, permettant d’enchaîner des projets stratégiques.
- Indépendance et négociation directe avec les entreprises clientes.
⚠️ Les limites du Freelance :
- ❌ Instabilité des missions, avec des périodes creuses possibles.
- ❌ Absence de protection sociale équivalente au CDI, pas d’indemnités chômage et droits retraite inférieurs au statut cadre.
- ❌ Responsabilité administrative, nécessité de gérer soi-même ses cotisations et sa fiscalité.
7. Attention à la surspécialisation : Un facteur limitant pour la mobilité de carrière
On entend souvent que les spécialistes sont mieux rémunérés que les généralistes, et c’est vrai dans de nombreux cas. Un acheteur expert dans un domaine précis, disposant d’une maîtrise approfondie des fournisseurs, des leviers de négociation et des enjeux techniques, peut prétendre à un salaire plus élevé.
Cependant, cette spécialisation extrême peut aussi être un frein pour évoluer vers d’autres secteurs ou types d’entreprises.
◆ Le cas des Acheteurs automobile : Une spécialisation trop pointue ?
Prenons l’exemple d’un acheteur automobile ayant exercé pendant 30 ans et souhaitant évoluer vers un poste de responsable achats en PME. Le défi est réel, car le secteur automobile a des pratiques d’achat spécifiques qui diffèrent fortement de celles d’une petite ou moyenne entreprise avec un périmètre plus varié.
📌 Pourquoi cette transition est compliquée ?
- 🚗 Les acheteurs automobile sont ultra spécialisés : Ils ne gèrent pas une famille complète mais un segment précis au sein d’une famille, souvent avec un nombre restreint de fournisseurs, principalement ouest-européens.
- 🚗 Les modèles d’approvisionnement sont différents : En automobile, les achats sont majoritairement gérés en DDP, alors que dans une PME, il est souvent nécessaire de travailler en FOB, impliquant une maîtrise des incoterms, du transport international et du dédouanement.
- 🚗 L’environnement de travail est plus cloisonné : Dans l’automobile, un acheteur peut passer des années à gérer le même segment, sans toucher aux autres aspects des achats (supply chain globale, contrats multisectoriels).
- 🚗 Négociation vs. Adaptabilité : L’acheteur automobile est habitué à négocier en volume et en position de force avec ses fournisseurs, tandis qu’en PME, le pouvoir de négociation est bien moindre et il faut faire preuve de flexibilité et de réactivité sur des achats très diversifiés.
◆ Pourquoi les PME favorisent-elles les profils polyvalents ?
Dans une PME, les attentes envers un acheteur ou un responsable achats sont radicalement différentes. L’entreprise recherche :
- ✅ Un acheteur capable de gérer une diversité de produits/services, passant d’un sujet à l’autre dans la journée.
- ✅ Une connaissance des achats internationaux, notamment en Asie, Afrique et Amérique du Sud, avec une maîtrise des flux logistiques et des réglementations douanières.
- ✅ Une capacité d’adaptation rapide, car les fournisseurs ne sont pas aussi structurés que ceux de l’automobile, et chaque projet peut nécessiter des ajustements spécifiques.
- ✅ Une approche agile, qui compense le pouvoir de négociation réduit en trouvant des solutions alternatives et des stratégies de réduction des coûts créatives.
Un acheteur ayant travaillé exclusivement dans l’automobile pourrait avoir du mal à démontrer ces compétences, et se retrouver en concurrence avec des candidats ayant déjà évolué dans des PME ou dans des milieux plus variés.
◆ Comment éviter de se retrouver bloqué par une surspécialisation ?
Si un acheteur souhaite changer de secteur après une carrière ultra spécialisée, il doit mettre en place une stratégie d’adaptation :
- 📌 Se former à de nouveaux modèles d’achats : Comprendre les incoterms hors DDP, les flux internationaux et les achats hors UE.
- 📌 Valoriser des compétences transférables : La négociation, le pilotage des contrats et l’analyse des coûts sont des expertises qui restent utiles dans tous les secteurs.
- 📌 Diversifier ses expériences avant de changer complètement : Faire des missions sur d’autres familles de produits ou travailler sur des projets plus variés dans son entreprise avant de postuler ailleurs.
- 📌 Adapter son CV et son discours : Montrer son ouverture et sa capacité à évoluer, plutôt que de se limiter à son expertise passée.
8. Des expériences courtes : Opportunité ou frein à l’évolution de carrière ?
Dans le secteur des achats, la durée des expériences professionnelles peut jouer un rôle clé dans la perception d’un candidat par les recruteurs. Si certaines expériences courtes sont valorisées, notamment dans le cadre du consulting, du freelance ou de missions à forte valeur ajoutée, elles peuvent aussi poser problème lorsqu’un acheteur cherche à s’inscrire dans un poste stable en CDI.
◆ Le consulting achats : Une porte d’entrée pour les juniors ?
Contrairement aux idées reçues qui associent le consulting à des experts en fin de carrière partageant leur expertise, le consulting achats est souvent une première étape pour les jeunes diplômés souhaitant intégrer rapidement le marché du travail. Ces consultants juniors travaillent sur des missions stratégiques et acquièrent une expérience riche et variée, mais cette voie comporte aussi des particularités.
📌 Les défis du consulting :
- ✅ Clauses de non-sollicitation : Les contrats entre cabinets de conseil et entreprises clientes incluent souvent des clauses de non-sollicitation. Ces clauses interdisent au client d’embaucher directement le consultant après une mission, et ce pour une période allant généralement de 6 à 24 mois. Ces restrictions créent un effet de verrouillage pour le consultant, même lorsque le client est satisfait et souhaite le recruter. Pour les consultants juniors, cela peut représenter une barrière inattendue à l’accès à un poste stable.
- ✅ Protection stratégique des cabinets de consulting : Les clauses de non-sollicitation ne sont pas uniquement juridiques ; elles protègent les intérêts financiers des cabinets. La « débauche » directe des consultants priverait les cabinets de leurs ressources principales, ce qui explique leur volonté de verrouiller ces talents via des contraintes contractuelles. Cela crée une tension entre les attentes du consultant et la réalité des pratiques commerciales.
- ✅ Perception des recruteurs : Bien que le consulting offre des opportunités stratégiques, les recruteurs internes perçoivent parfois les profils de consultants comme moins stables et moins opérationnels. En effet, les consultants peuvent être associés à des missions à durée limitée et à une expertise plus théorique qu’opérationnelle. Les entreprises recherchant des collaborateurs sur le long terme hésitent parfois à embaucher des ex-consultants, par crainte qu’ils ne s’adaptent pas à la culture d’entreprise ou aux exigences des postes permanents.
- ✅ Déconnexion entre stratégie et application : Un autre défi réside dans la nature des missions de consulting. Les consultants sont souvent impliqués dans la définition de stratégies d’achats, mais ils participent rarement à la mise en œuvre concrète des décisions. Cette déconnexion peut nourrir une image de « conseiller stratégique » plutôt que d’acteur opérationnel, ce qui nuit à leur attractivité pour des rôles nécessitant un engagement sur le terrain.
- ✅ Compétition interne : Dans certains cabinets, les consultants juniors doivent également faire face à une forte compétition interne pour évoluer dans leur carrière. Les promotions et les opportunités de développement professionnel dépendent souvent d’objectifs très exigeants, ce qui peut limiter la progression des consultants sur le long terme.
💡 Conseil pour les juniors : Pour les consultants débutants, il est essentiel de :
- Mettre en avant les résultats concrets obtenus lors des missions, afin de démontrer des compétences applicables aux postes en CDI.
- Souligner une capacité à agir opérationnellement, en lien avec la stratégie.
- Insister sur leur volonté de s’inscrire dans un projet à long terme, dépassant les contraintes habituelles du consulting.
◆ Les entreprises méfiantes face aux profils de consultants
Si le consulting achats permet aux professionnels d’acquérir une expérience riche et variée, certaines entreprises restent réticentes à embaucher d’anciens consultants pour un poste en interne.
Pourquoi ?
- 🚨 Un manque perçu de stabilité : Certaines entreprises estiment que les consultants sont habitués aux missions courtes, et qu’ils pourraient ne pas s’inscrire sur le long terme dans un poste en CDI.
- 🚨 Un écart entre la stratégie et la réalité terrain : Les consultants définissent des stratégies d’achats, mais ne sont pas toujours impliqués dans l’application concrète des décisions et les résultats sur le long terme.
- 🚨 Une approche trop théorique ? : Certains employeurs recherchent des acheteurs pragmatiques, capables d’agir directement sur les opérations et les gains achats, plutôt que d’apporter uniquement une vision stratégique.
📌 Comment contourner ces freins ?
- ✅ Mettre en avant les missions concrètes réalisées et les résultats obtenus en consulting.
- ✅ Souligner son engagement à long terme et sa volonté d’appliquer les stratégies sur la durée.
- ✅ Adapter son discours : Insister sur son implication opérationnelle au-delà de l’aspect stratégique.
◆ Les expériences courtes en Intérim ou CDD : Comment les présenter ?
Si un candidat cumule plusieurs expériences courtes, notamment en intérim ou en CDD, il doit être vigilant dans la présentation de son parcours. Pourquoi ? Parce que ces expériences peuvent être perçues comme un manque de stabilité, même si elles ont permis d’acquérir des compétences clés.
💡 Conseil clé : Toujours préciser la nature des contrats sur son CV. Exemple :
- 📝 « Acheteur industriel – Mission de 9 mois en CDD »
- 📝 « Acheteur international – Intérim de 6 mois dans le cadre d’un remplacement ».
Cela permet d’éviter les mauvaises interprétations, et de montrer que ces expériences sont le fruit d’opportunités spécifiques, et non d’un manque de stabilité volontaire.
◆ L’importance de la stabilité sur le marché des achats
Le marché des achats est particulièrement dynamique, et les mobilités sont fréquentes. On observe que 50 % des acheteurs n’occupent plus le poste qu’ils avaient il y a deux ans, ce qui témoigne d’un fort renouvellement des effectifs.
Ainsi, certaines entreprises valorisent davantage les candidats ayant une expérience prolongée dans un même poste.
📊 Un acheteur ayant travaillé 4 à 5 ans sur un même poste est souvent perçu comme stable, ce qui le rend plus attractif pour des sociétés recherchant des collaborateurs sur le long terme.
9. Être visible pour être chassé : Maximiser ses chances d’attirer les recruteurs
Dans le secteur des achats, comme dans bien d’autres domaines, être visible auprès des recruteurs est essentiel pour capter des opportunités professionnelles sans avoir à postuler activement. Les entreprises sont constamment à la recherche de nouveaux talents, et un acheteur qui soigne sa présence en ligne multiplie ses chances d’être contacté pour des offres attractives.
◆ LinkedIn : L’outil incontournable, mais pas suffisant
📌 LinkedIn est aujourd’hui l’un des principaux canaux utilisés par les recruteurs pour chercher des acheteurs. Un profil bien optimisé permet d’attirer l’attention, mais encore faut-il que les chargés de recrutement puissent vous contacter facilement.
🚨 Erreur fréquente : le manque de coordonnées
Certains candidats n’indiquent ni leur email ni leur téléphone sur leur profil LinkedIn. Or, les recruteurs n’ont pas toujours le temps de chercher des alternatives pour contacter une personne, comme tenter de passer par une association sportive ou un ancien établissement scolaire mentionné dans le parcours.
💡 Conseils pour optimiser son profil LinkedIn :
- ✅ Choisir la bannière avec attention pour qu’elle soit visuellement attractive tout en véhiculant une image sérieuse.
- ✅ Ajouter son email et/ou son numéro de téléphone dans la partie contact du profil.
- ✅ Utiliser des mots-clés stratégiques pour apparaître dans les recherches (ex. : « Acheteur stratégique », « Sourcing international », « Négociation fournisseurs »).
- ✅ Mettre en avant la maîtrise des langues dans les expériences : ➡ Ex. : « Sourcing, négociation et contractualisation en anglais avec fournisseurs chinois » Cela améliore la visibilité du profil pour les postes nécessitant des compétences linguistiques spécifiques.
- ✅ Intégrer les langues dans le titre du poste pour maximiser la détection par les algorithmes :
- 🔹 « Acheteur international – anglais & espagnol »
- 🔹 « Acheteur senior – expert en négociation trilingue (FR/EN/ES) »
- ✅ Interagir avec le réseau de manière pertinente et stratégique :
- 📌 Liker et commenter des publications en lien avec votre secteur, pour montrer votre expertise et votre intérêt pour les tendances du métier.
- 📌 Commenter de façon constructive en partageant une réflexion ou une expérience liée au sujet abordé, plutôt qu’un simple “Merci pour le partage !”.
- 📌 Publier du contenu utile : Retours d’expérience (ex. : négociation réussie, challenge achat). Tendances du métier (ex. : évolution des pratiques, innovations dans le sourcing). Partage d’expertise sur des sujets clés (ex. : contractualisation, gestion des risques fournisseurs).
- 📌 Interagir avec des groupes spécialisés et recommander des professionnels avec lesquels vous avez travaillé pour renforcer votre crédibilité.
- 📌 Échanger directement avec des recruteurs ou des experts pour se positionner sans attendre d’être découvert.
◆ Les CV-thèques : Un canal parfois négligé
💼 Les job boards classiques comme Indeed permettent de postuler, mais ce ne sont pas les seuls outils disponibles pour être visible.
Inscrire son CV sur des CV-thèques permet d’être trouvé directement par les employeurs qui recherchent des acheteurs sans publier d’offre.
💡 Les plateformes gratuites aux employeurs à ne pas négliger :
- ✅ France Travail (ex-Pôle Emploi).
- ✅ APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres) : Très utilisée pour les postes d’acheteur expérimenté.
⚠️ Un point crucial pour les candidates féminines Les recherches effectuées par les recruteurs ne sont pas toujours optimisées pour inclure les formes féminines des métiers. Certains chargés de recrutement ne pensent pas toujours à utiliser les opérateurs booléens tels que Acheteur OR Acheteuse ou Acheteu*, ce qui peut limiter la visibilité des profils féminins.
💡 Conseil malheureux mais pragmatique : Indiquer sa profession au masculin dans son CV pour maximiser les chances d’apparaître dans les résultats de recherche.
💡 Pourquoi ces plateformes sont un atout ?
- 📌 Certaines entreprises préfèrent chasser directement les talents sur ces bases plutôt que de passer par des annonces classiques et de trouver le temps pour parcourir et analyser une masse de CV reçus non qualifiés.
- 📌 Être visible dans ces bases permet d’avoir des opportunités sans effort, car les recruteurs font directement le travail de recherche.
◆ S’adresser aux cabinets de recrutement spécialisés en achats
📌 Une autre solution clé pour maximiser sa visibilité est d’envoyer son CV aux cabinets spécialisés en achats. Ces cabinets travaillent avec des entreprises recherchant des profils ciblés, souvent pour des postes à haute valeur ajoutée.
✅ Pourquoi passer par un cabinet spécialisé ?
- 💼 Les recruteurs spécialisés comprennent les enjeux du métier d’acheteur et savent comment positionner un candidat.
- 💼 Certaines entreprises passent exclusivement par ces cabinets pour recruter, sans publier d’annonces sur les job boards classiques.
- 💼 Les cabinets devancent les opportunités, en recevant des CV, ils savent que des acheteurs souhaitent quitter leur poste.
💡 Un aspect clé à prendre en compte : la confidentialité des cabinets spécialisés
- 📌 Ces cabinets peuvent travailler en toute discrétion avec leur client, sans publier aucune annonce.
- 📌 L’entreprise peut chercher à remplacer un poste stratégique, à renforcer ses équipes dans un contexte délicat ou à éviter une exposition publique du recrutement.
- 📌 Se positionner auprès de ces cabinets permet d’accéder à des opportunités confidentielles, qui n’apparaissent sur aucun job board.
💡 Conseil pratique : Il est recommandé d’envoyer son CV à plusieurs cabinets, et de maintenir un contact régulier, notamment en mettant à jour son profil lorsque son expérience évolue.
10. Candidature et CV : Maximiser son impact et éviter les pièges
Lorsqu’un acheteur postule à une offre, la qualité et la pertinence de son CV jouent un rôle crucial dans sa sélection. Un bon CV ne se résume pas à un document bien présenté : il doit mettre en valeur les compétences clés, être optimisé pour les logiciels de tri automatique et surtout, rester totalement transparent sur l’expérience du candidat.
◆ Mettre en avant ses compétences achats
📌 Un CV acheteur efficace ne doit pas seulement mentionner les postes occupés, mais doit illustrer les compétences mises en œuvre à chaque étape du processus achats.
💡 Comment bien structurer ses expériences ?
- ✅ Détailler ses missions en lien avec le sourcing, la négociation, la contractualisation et l’optimisation des coûts d’une manière générale car quoi qu’on en dise, l’optimisation financière d’un périmètre achats est le premier critère de recrutement d’un acheteur.
- ✅ Mettre en avant les résultats obtenus : gains achats réalisés mais n’oubliez pas la base de référence, référencement fournisseur suite à sourcing, rationalisation du panel fournisseurs, taux de contrats-cadres…
- ✅ Valoriser les outils et méthodologies maîtrisés : ERP achats, outils de marketing achats maîtrisés, incoterms pratiqués, etc.
Un recruteur doit immédiatement comprendre la valeur ajoutée du candidat à travers des exemples concrets et des compétences précises.
◆ Rester transparent sur les intitulés de postes
🚨 Tricher sur son CV est risqué : Un acheteur doit impérativement inscrire un titre de fonction correspondant à celui présent sur sa fiche de paie ou son certificat de travail.
📌 Pourquoi ?
- 💼 Les recruteurs peuvent demander un certificat de travail avant l’embauche pour vérifier la véracité du parcours du candidat.
- 💼 Un candidat qui sciemment enjolive son expérience pourrait être perçu comme quelqu’un de malhonnête.
- 💼 Dans un environnement achats où l’intégrité et la transparence sont primordiales, une incohérence de cette nature sur le CV peut coûter une opportunité précieuse.
💡 Conseil : Toujours rester honnête et cohérent avec les documents officiels liés à ses expériences.
◆ Optimisation du CV pour les logiciels de tri automatique (ATS)
📌 De nombreuses entreprises utilisent des logiciels ATS (Applicant Tracking System) ou des algorithmes IA pour effectuer un premier tri des candidatures. Si le CV est mal conçu, il risque d’être automatiquement rejeté, sans même être lu par un recruteur humain.
🚨 Erreur fréquente : Un CV trop graphique ou mal structuré
- ✅ Certains sites permettent de générer des CV très esthétiques, mais qui ne sont pas bien interprétés par les logiciels ATS.
- ✅ Les ATS analysent avant tout du texte, donc un CV avec trop d’éléments visuels (icônes, colonnes mal placées, images) peut ne pas être correctement lu.
- ✅ Les mots-clés sont essentiels avec un juste dosage : Pour éviter d’être écarté, il faut intégrer les bons termes, notamment ceux présents dans l’offre d’emploi (ex. : « Sourcing international », « Achats indirects », « Gestion des appels d’offres ») et ceux permettant d’apprécier les compétences métier sans pour autant faire un catalogue de mots clés, ce qui est aussi très vite repéré…
💡 Conseil : Toujours tester son CV dans un lecteur PDF classique et copier-coller le texte dans un fichier Word pour vérifier qu’il est bien interprétable.
◆ L’atout d’une lettre de motivation personnalisée
📌 Beaucoup de candidats négligent la lettre de motivation, pensant qu’elle est devenue obsolète car non demandée en réponse à certaines offres. Pourtant, une lettre bien ciblée avec un orthographe parfaite peut permettre de faire la différence, surtout dans un marché compétitif.
💡 Pourquoi rédiger une lettre sur mesure ?
- ✅ Peu de candidats en envoient une, donc c’est une excellente façon de se démarquer.
- ✅ Elle permet d’expliciter les raisons de l’intérêt pour l’entreprise, en montrant une véritable motivation plutôt qu’une simple candidature générique.
- ✅ Un bon acheteur est un excellent négociateur : La lettre de motivation est la première opportunité de « se vendre », et donc un levier stratégique pour convaincre.
💡 Conseil : Personnaliser la lettre pour le poste et l’entreprise visée plutôt que d’envoyer un texte standardisé.
Conclusion
La rémunération des acheteurs dépend de multiples facteurs, qu’il est essentiel de maîtriser pour optimiser sa carrière et accéder aux meilleures opportunités. La formation initiale reste bien entendu un critère incontournable en France mais d’autres leviers ajustent les perspectives de salaire.
Les acheteurs évoluant sur des périmètres stratégiques, dans les services achats centraux de secteurs d’activité ciblés, ou maîtrisant les langues étrangères peuvent prétendre à des rémunérations bien supérieures à la moyenne. De même, choisir le bon type de contrat peut faire une véritable différence, le freelance permettant parfois de maximiser ses revenus en s’alignant sur les tarifications des agences d’intérim ou de consulting.
À l’inverse, certains éléments comme la surspécialisation peuvent freiner une transition vers un nouveau secteur, et des expériences trop courtes peuvent être mal perçues par les recruteurs si elles ne sont pas bien expliquées.
Enfin, être visible pour être chassé est essentiel : LinkedIn, les CV-thèques (notamment celles gratuites pour les employeurs) et les cabinets spécialisés en achats offrant des opportunités cachées, parfois accessibles en toute confidentialité sans qu’aucune annonce publique ne soit diffusée. Lors de l’envoi d’un CV, l’optimisation du format, la transparence sur les intitulés et une lettre de motivation personnalisée sont des atouts indéniables.
En combinant ces stratégies intelligentes, un acheteur peut non seulement maximiser sa rémunération, mais aussi évoluer rapidement et efficacement dans sa carrière. 🚀